La semaine n’avait pas très bien commencé pour les Bourses nord-américaines et mondiales, avec un retour de l’aversion pour le risque frappant particulièrement les titres du secteur de la technologie. La baisse des marchés s’est empirée mercredi avec la publication de l’inflation américaine du mois d’avril. L’impressionnant bond du niveau des prix a apporté de l’eau au moulin pour les investisseurs qui perçoivent un risque d’une forte poussée inflationniste. Si, à l’inverse de ce que les dirigeants de la Réserve fédérale (Fed) anticipent, ce mouvement devait se montrer persistant plutôt que transitoire, une action plus précipitée serait requise, ce qui pourrait pénaliser les marchés boursiers et obligataires. Malgré des rebonds jeudi et vendredi matin, les indices boursiers nord-américains demeuraient négatifs sur la semaine. Le NASDAQ perdait plus de 3 %, le S&P 500 environ 2 %, alors que le S&P/TSX et le Dow Jones perdaient tous deux un peu plus de 1 %. L’interruption du pipeline Colonial aux États‑Unis en raison d’une cyberattaque n’a pas causé de perturbations majeures sur le prix du pétrole. Le baril de WTI (West Texas Intermediate) se maintenait près de 65 $ US vendredi matin, stable par rapport à la semaine dernière.
Les taux obligataires ont, sans surprise, bondi après la publication de l’inflation américaine. Même si ce mouvement s’est inversé jeudi et vendredi, les taux sur les échéances de 5 ans et plus ont gagné au-delà de 5 points de base sur la semaine. Vendredi matin, les obligations fédérales de 10 ans affichaient un taux de 1,66 % aux États‑Unis, contre 1,57 % au Canada.
L’inflation plus élevée que prévu aux États‑Unis a soutenu le dollar américain contre plusieurs devises. Ce soutien a découlé de deux mécanismes. Premièrement, cela a accru la volatilité sur les marchés financiers, une situation qui profite généralement au billet vert. Deuxièmement, les investisseurs ont été plus nombreux à anticiper un changement de ton de la Fed en réponse à l’inflation plus forte. Finalement, les dirigeants de la Fed ont vite remis le couvercle sur la marmite et le dollar américain a reperdu le terrain gagné. Au moment d’écrire ces lignes, l’euro et la livre sterling s’échangeaient respectivement à plus de 1,21 $ US et 1,41 $ US. Le dollar canadien a maintenu une bonne vigueur en atteignant cette fois 0,83 $ US en milieu de semaine. Il s’est un peu déprécié par la suite.
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