Les marchés boursiers étaient en hausse cette semaine, alimentés par les bons résultats financiers des grandes banques américaines. Certaines banques ont d’ailleurs profité de l’exercice pour relâcher d’importantes sommes de provision, précédemment mises de côté en prévision de défauts de paiement sur les prêts qui ne se sont finalement jamais matérialisés. Cela envoie un signal positif quant à la santé financière des consommateurs et des entreprises américaines. Les nouvelles économiques étaient aussi positives cette semaine avec une surprise à la hausse des ventes au détail du mois de mars. La hausse des prévisions pour la demande de pétrole et les inventaires en baisse aux États-Unis ont aussi fait bondir le prix du baril mercredi. Le baril de WTI (West Texas Intermediate) gagnait plus de 5 %, atteignant 63 $ US vendredi matin. Pour ce qui est des Bourses, les indices Dow Jones, S&P 500 et NASDAQ gagnaient environ 1 % sur la semaine au moment d’écrire ces lignes, alors que le S&P/TSX gagnait un peu moins de 0,5 %, plombé par la hausse des cas de COVID-19 au pays.
De manière assez contre-intuitive, les taux obligataires américains étaient à la baisse, en particulier jeudi, malgré le bon résultat des ventes au détail. Les liquidités demeurent abondantes dans le marché et, après de bons gains des Bourses depuis le début de l’année, plusieurs investisseurs sont attirés par des investissements plus sûrs. Le taux de 10 ans aux États-Unis perdait près de 9 points de base sur la semaine, un mouvement qui n’était cependant pas reflété dans son équivalent canadien. Ce dernier gagnait plutôt 1,5 point de base.
Le dollar américain a continué de se déprécier cette semaine. L’optimisme sur les marchés financiers à l’échelle mondiale et la baisse des taux obligataires aux États-Unis favorisent plusieurs devises contre le billet vert. L’euro s’échange à nouveau à près de 1,20 $ US alors qu’il peinait encore à franchir 1,19 $ US la semaine dernière. Le dollar canadien a quant à lui regagné la barre des 0,80 $ US. Il s’agit tout de même d’une appréciation limitée en comparaison d’autres devises, comme l’euro. Il est probable que la poursuite de la montée des cas de COVID-19 au Canada entretienne la prudence des investisseurs à l’égard du huard.
Hendrix Vachon, économiste principal
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
Lire la nouvelle dans son entièretéChacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.