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Même avec un pied dans la récession, la bourse regarde vers l’horizon!

Vous vous rappelez le 19 février ? Tout allait si bien ! L’indice S&P 500 avait atteint un sommet historique, à 3 394, et, 24 heures plus tard, le TSX en faisait autant (17 971). L’avenir était prometteur. Une trêve dans les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine en décembre annonçait une reprise du commerce mondial et une accélération du rythme de l’activité économique en 2020. Prédestinés pour tirer avantage de ce contexte, les pays émergents et l’Europe allaient enfin retrouver leurs ailes et susciter l’engouement des investisseurs. En Amérique du Nord, l’expansionnisme monétaire et budgétaire, le plein emploi et la reprise anticipée du commerce mondial allaient donner un énième souffle aux cycles économique et d’investissement. Qui eût cru qu’un virus allait avoir raison d’un cycle téflon qui avait su éviter de multiples embûches depuis 2009 ?

Il aura fallu seize jours ouvrables pour que le plus long cycle d’investissement de l’histoire des États-Unis prenne fin alors que le S&P 500 venait de reculer de 20 % depuis son sommet. La COVID-19 venait d’atteindre l’Amérique du Nord, faisant basculer la bourse dans un cycle majeur de correction (un « bear market »). Vous vous rappelez le 23 mars ? Rien n’allait plus ! Le S&P 500 avait effacé 35 % de sa valeur depuis son sommet (TSX : - 38 %) alors que les investisseurs naviguaient en mer inconnue et turbulente. Pour le moment, le 23 mars signale le creux du cycle.

Depuis, le S&P 500 et le TSX ont rebondi de 32 %. Le mois d’avril passera au Grand livre des records pour la troisième meilleure performance mensuelle du S&P 500 depuis 1945. Avec un rendement de 12,7 %, avril arrive juste après janvier 1987 (+ 13,2 %) et octobre 1974 (+ 16,3 %). Ce résultat est essentiellement attribuable à une poignée de titres dont Amazon (+ 27 %) et Apple (+ 15 %). Plus spécifiquement, 20 titres expliquent 35 % de la reprise !

À moins d’un changement important de votre situation personnelle, il est préférable de garder le cap de votre stratégie d’investissement et de profiter des moments de turbulence pour rééquilibrer votre portefeuille. Un portefeuille adéquatement diversifié est conçu pour atteindre vos objectifs à long terme.

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