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La force de l’inflation devrait amener des taux plus élevés

Faits saillants

  • L’inflation atteint 5 % aux États-Unis, son plus haut niveau depuis 2008.
  • Une première hausse des taux directeurs canadiens pourrait survenir en 2022.
  • Pas de surévaluation pour le dollar canadien à 0,83 $ US.
  • Performance impressionnante des Bourses et des profits.

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L’inflation est de retour alors que l’économie mondiale commence à émerger de la pandémie. La situation sanitaire est demeurée difficile au printemps dans plusieurs pays touchés par la troisième vague de la pandémie. Les campagnes de vaccination se sont cependant accélérées depuis, en particulier dans les pays avancés, ce qui permet d’espérer des réouvertures plus complètes à partir du troisième trimestre et un rebond durable de la croissance économique. Les États‑Unis, moins touchés par la troisième vague, ont une longueur d’avance qui devrait paraître sur la croissance au deuxième trimestre. L’inflation américaine a atteint un sommet de 5 % en mai, signe que la demande est fortement stimulée.

La Banque du Canada (BdC) s’est engagée sur la voie du resserrement monétaire. Après avoir annoncé une réduction du rythme de ses achats d’actif le 21 avril dernier, la BdC a gardé le cap à la rencontre du 9 juin. Elle a toutefois reconnu que la troisième vague de la pandémie pèsera probablement plus que prévu sur l’économie canadienne. Une nouvelle réduction de ses achats reste cependant probable à la prochaine rencontre. Par contre, la BdC ne s’attend pas à hausser ses taux directeurs avant que les capacités excédentaires de l’économie ne soient comblées, soit dans la seconde moitié de 2022.

Répit pour les obligations alors que les Bourses poursuivent leur bonne performance. Le premier trimestre de 2021 a été marqué par une poussée des Bourses et des taux obligataires alors que l’avancée rapide des programmes de vaccination entraînait une importante révision à la hausse des perspectives concernant la croissance économique et l’inflation dans les pays avancés. Les marchés financiers ont été plus hésitants en avril et en mai et les taux obligataires ont même reculé quelque peu (graphique 6) alors que la Réserve fédérale (Fed) semblait déterminée à poursuivre sa politique monétaire ultra stimulatrice pour encore un bon moment. Malgré quelques hésitations, les Bourses ont généralement continué de bien faire. Au début de juin, les indices S&P 500 et S&P/TSX affichaient ainsi des progressions respectives de près de 12 % et 15 % depuis le commencement de 2021.

Lire l’article complet produit par Études économiques de Desjardins et publié le 14 juin 2021

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