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L’ampleur des ralentissements variera selon les économies

L’ampleur des ralentissements variera selon les économies

Faits saillants

  • Les conjonctures des principales économies de la planète semblent de plus en plus diverger. L’économie américaine progresse mieux que ce qui était récemment attendu. Toutefois, la zone euro et le Royaume-Uni montrent davantage de signes de ralentissement. Au Japon, la croissance a été bonne en première moitié de 2023, mais on s’attend à plus de difficulté pour les prochains trimestres. Du côté de la Chine, le PIB réel a progressé de 1,3 % (non annualisé) au troisième trimestre. Cela reflète une conjoncture qui s’améliore plus vite que prévu après les difficultés des derniers mois et qui semble en partie soutenue par les actions gouvernementales. L’absence d’inflation en Chine démontre cependant que la demande intérieure, affectée par le marché immobilier, demeure fragile.
  • Aux États-Unis, plusieurs indicateurs démontrent une bonne résilience de l’économie, à commencer par les 336 000 emplois créés en septembre. Les indices ISM se sont aussi améliorés. La croissance annualisée du PIB réel devrait avoisiner les 5 % au troisième trimestre. Un ralentissement devrait survenir par la suite, mais il semble que les États-Unis pourront réussir un atterrissage en douceur qui permettra de voir l’inflation diminuer davantage sans tomber en récession. Les prévisions de croissance économique ont donc été relevées pour 2023 et 2024.
  • Le Canada continue de s’approcher d’une récession, à un moment où les taux d’intérêt élevés et la croissance démographique vigoureuse ont des effets importants sur l’activité économique, mais de façon opposée. Si la croissance du PIB réel s’annonce plutôt stable pour les derniers trimestres de 2023, nous croyons que la persistance des taux d’intérêt élevés fera basculer l’économie canadienne dans une récession courte et légère au premier semestre de 2024. La faiblesse du marché du travail qui en découlera devrait exercer une pression à la baisse sur l’inflation et inciter la Banque du Canada à réduire le taux directeur vers le printemps de 2024. La reprise qui suivra devrait être généralisée et engendrer une croissance soutenue du PIB réel après 2024. Mais les risques qui pèsent sur nos perspectives de base restent orientés à la baisse, surtout en raison de l’incidence des coûts d’emprunt élevés sur les ménages canadiens. À mesure qu’ils renouvelleront leurs prêts hypothécaires, ceux-ci ressentiront de plus en plus les conséquences de cette réalité sur leur portefeuille, et ils réduiront probablement certaines de leurs dépenses pour pouvoir garder un toit sur leur tête. Cela aura pour effet, au minimum, de tempérer la reprise, même en contexte de taux d’intérêt qui diminuent.
Lire l’article complet publié le 19 octobre 2023 par Desjardins, Études économiques

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