La plus mauvaise surprise a été la persistance de l’inflation élevée et la réaction des banques centrales face à ce phénomène. Si nous prenons l’exemple des États-Unis, nous avons commencé l’année 2022 en anticipant une hausse des taux de la Réserve fédérale américaine d’environ 1 % tout au plus. Or, la persistance de l’inflation élevée a poussé les taux à la fin de l’année jusqu’à 4,5 %.
La deuxième mauvaise nouvelle d’importance a été le conflit inattendu en Ukraine, débuté en février, qui a alimenté l’inflation en influant sur les prix de l’énergie et des denrées alimentaires.
Enfin, la politique ambitieuse de zéro COVID en Chine a provoqué de vastes paralysies dans de grandes villes comme Shanghai et Pékin, ce qui a retardé le redémarrage complet des chaînes d’approvisionnement et nuit à la croissance économique mondiale.
Au cours de la dernière année, nous avons souvent utilisé cette citation de Brad Paisley : « Si vous faites l’erreur de trop regarder en arrière, vous n’êtes pas assez concentré sur la route devant vous. » Voici nos perspectives pour 2023. Nous présentons les grandes lignes de ce que nous attendons de cette année.
Sans surprise, les difficultés mentionnées ci-dessus ont des effets sur la croissance mondiale ainsi que sur le marché des actions alors que débute 2023. Selon nous, la question n’est pas de savoir si nous entrerons en récession, mais plutôt de savoir quelle en sera l’ampleur.
La bonne nouvelle est que selon la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine (Fed), la fin de la période de resserrement monétaire est proche. Pour autant, nous ne pouvons pas encore affirmer que nous sommes tirés d’affaire.
Pour ce qui est de la partie obligataire, ce que les investisseurs ont connu l’année dernière est extrêmement rare, et nous croyons plus que jamais que nous devons nous concentrer sur l’avenir afin d’arriver à destination, peu importe laquelle ce sera. Heureusement, ici, la gestion active a pris tout son sens. Nous avons enregistré un recul significativement plus faible que nos indices de références, ce qui nous a permis de mitiger l’impact de cette année difficile qui est maintenant derrière nous.
Équipe Lafrenière Bellerose
La plupart des actifs financiers ont connu un très bon début d’année. La diminution des pressions inflationnistes a amené les investisseurs à penser que les banques centrales arrivaient à la fin de leur cycle de resserrement monétaire et que celles-ci pourraient, dès la fin d’année, envisager certains assouplissements. L’anticipation d’un tel pivot s’est également avérée bénéfique pour les actions mondiales, particulièrement les plus cycliques. L’Europe, où la composition sectorielle est plus exposée aux financières, à la consommation discrétionnaire et aux industriels, a même dominé pour une rare occasion. La douceur de la météo sur le continent européen a eu un impact non négligeable en réduisant considérablement le risque de crise énergétique. La réouverture de l’économie chinoise a aussi insufflé un vent d’optimisme.
S&P 500 — « BEAR MARKET RALLYE OU NOUVEAU BULL? » Le S&P 500 a progressé de 6,3 % en janvier et de 14,3 % depuis octobre dernier, alors que l’augmentation du multiple d’évaluation compense pour les révisions à la baisse des attentes de bénéfices. Certains investisseurs succombent au FOMO (Fear Of Missing Out) et les analystes ne cessent de revoir leurs attentes de bénéfices à la baisse. Bien que le BPA 2022 devrait atteindre environ 220 $, les attentes à l’égard de 2023 sont passées d’un sommet de 252 $ l’été dernier, à 225 $ actuellement.
MARCHÉ OBLIGATAIRE : L’ESPOIR DE LA FIN DES HAUSSES. L’espoir que le cycle de resserrement monétaire soit terminé, ou sur le point de l’être, a entraîné des investisseurs à anticiper que des baisses de taux viendraient dès la mi-année au Canada. S’il est probable que les sommets des données d’inflation aient été observés l’été et l’automne dernier, un retour dans la zone de confort des banquiers centraux n’est pas encore gagné.
COMMODITÉS. Des données économiques plus positives que celles attendues, un ton économique plus optimiste et un rétrécissement des écarts de taux américains avec ceux du reste du monde ont engendré une certaine faiblesse pour la devise américaine. Le déclin du dollar a profité au prix de l’or (qui a aussi profité d’un recul des taux réels), et aux cours des métaux industriels.
FINALEMENT. Assistons-nous à une déconnexion boursière? Les perspectives de rentabilité des entreprises sont assombries par l’orientation de l’économie et de la politique monétaire. À travers les époques, une contraction de l’économie a mené à une contraction des bénéfices des entreprises. Alors, un nouveau cycle d’investissement débute après que l’économie a basculé en récession, et non pas avant.
Microsoft prévoit investir 10 milliards de dollars dans OpenAI, la jeune entreprise à l’origine de l’outil d’intelligence artificielle populaire ChatGPT, selon un rapport de Semafor. L’accord fait partie d’un cycle de financement avec d’autres investisseurs impliqués qui valoriserait OpenAI à 29 milliards de dollars, a rapporté Semafor mardi, citant des personnes proches du dossier.
On ne sait pas si l’accord a été finalisé, mais les feuilles de conditions envoyées aux investisseurs potentiels indiquaient que le plan était de le conclure d’ici la fin de 2022, a rapporté Semafor. Microsoft obtiendrait une part des bénéfices d’OpenAI de 75 % jusqu’à ce qu’il récupère l’argent sur son investissement, après quoi la société assumerait une participation de 49 % dans OpenAI
NEW YORK – Nos clients n’arrêtent pas de dire à quel point ils aiment le réseau Verizon. En fait, ils le répètent chaque année depuis 2008. Pour la 30e fois consécutive, la dernière étude de performance de la qualité du réseau sans fil aux États-Unis de J.D. Power 2023, volume 1, désigne Verizon comme la marque la plus récompensée pour la qualité du réseau sans fil. Verizon a maintenant remporté plus de 185 prix J.D. Power pour la qualité du réseau, soit plus que tout autre fournisseur de réseau américain dans l’histoire de cette étude.
Verizon a également été nommée no 1 pour la qualité du réseau dans cinq des six régions, notamment : les régions du nord-est, de l’ouest, du sud-est, du centre de l’Atlantique et du centre-nord. Verizon a obtenu le meilleur score PP100 dans tous les domaines problématiques, avec le moins de problèmes d’appel, de messagerie et de données signalés
Pour amorcer l’année, la plupart des bourses avaient affiché des départs canons en janvier, en anticipation que le cycle de resserrement monétaire tirait à sa fin. Certains investisseurs allaient jusqu’à escompter que la Réserve fédérale abaisserait son taux directeur avant la fin de l’année! Ayant remarqué l’effervescence des bourses en début d’année, les membres de la Fed (et de la Banque du Canada) ont profité de toutes les tribunes pour rappeler qu’ils sont déterminés à vaincre l’inflation en dépit des dommages collatéraux pouvant être infligés au marché du travail et à certains secteurs plus sensibles de l’économie.
Les marchés obligataires, dans leur grande sagesse habituelle, ne se sont pas obstinés et sont rentrés dans le rang. Alors qu’ils anticipaient un taux directeur maximal de 4,9 % au début du mois, celui-ci trône plutôt à 5,4 % désormais… Et les baisses de taux ne font plus partie du portrait 2023!
BOURSES. Outre les bourses européennes où le CAC40, le FTSE et le DAX ont tous affiché des gains en février, la plupart des autres marchés ont reculé. Du côté du S&P 500, le recul de 2,45 % en devise américaine s’est trouvé amoindri (0,29 % en dollars canadiens) pour l’investisseur canadien ayant profité de l’appréciation du billet vert. Au Canada, le TSX a cédé 2,45 % alors que les matériaux (-8,65 %) ont particulièrement tiré vers le bas, eux-mêmes sous la pression du repli de plusieurs commodités dont l’or, l’argent, le cuivre, le bois et les denrées agricoles.
FINALEMENT. Assistons-nous à une déconnexion boursière? Les perspectives de rentabilité des entreprises sont assombries par l’orientation de l’économie et de la politique monétaire. À travers les époques, une contraction de l’économie a mené à une contraction des bénéfices des entreprises. Or, un nouveau cycle d’investissement débute après que l’économie a basculé en récession, et non pas avant.
Alors qu’un passage en récession demeure notre scénario le plus probable, il est difficile d’envisager comment les bénéfices pourraient progresser. S’ils ne devaient que baisser d’une dizaine de pourcentages (contrairement à un recul moyen de 19 % en récession), le BPA du S&P 500 descendrait à près de 200 $, laissant l’indice phare américain à un multiple de plus de 20 fois… loin d’un scénario d’aubaines.
Nous conservons notre appel à la prudence et maintenons des recommandations de sous-pondérer marginalement les actions et les obligations dans les portefeuilles à la faveur d’une surpondération de l’encaisse.
FedEx remercie plus de 10 % de ses dirigeants et de ses administrateurs, a annoncé le PDG Raj Subramaniam, alors que la société supprime des emplois dans les entreprises pour réduire les coûts dans un contexte de baisse de la demande des consommateurs.
« Malheureusement, il s’agissait d’une action nécessaire pour devenir une organisation plus efficace et agile. Il est de ma responsabilité d’examiner de manière critique l’entreprise et de déterminer où nous pouvons être plus forts en alignant mieux la taille de notre réseau sur la demande des clients », a déclaré Subramaniam dans une lettre aux membres de l’équipe FedEx.
CVS Health Corp achètera Oak Street Health Inc pour environ 9,5 milliards de dollars, s’approchant de ses compétiteurs x en ajoutant les soins primaires à son portefeuille, alors que la pression monte du côté de son unité d’assurance maladie.
L’accord, le troisième en importance de CVS au cours de la dernière décennie, fait écho aux mouvements de ses compétiteurs Walgreens Boots Alliance, Cigna et du géant de la technologie Amazon, alors que l’accent mis sur les soins de santé, en particulier la prestation de soins primaires et urgents, a augmenté depuis la pandémie de COVID-19.
Depuis 2022, CVS était en mode acquisition et recherchait une entreprise de services médicaux. Grâce à l’acquisition d’Oak Street, elle contrôlera plus de 160 centres de soins primaires qui offrent des dépistages et des diagnostics de santé de routine aux personnes âgées.
Warren Buffett a un jour mentionné que c’est lorsque la marée se retire que l’on découvre qui se baigne sans maillot! La marée s’est finalement retirée en mars. Les implosions de la Silicon Valley Bank et de Signature Bank, suivie du mariage forcé de UBS avec Credit Suisse, ont éveillé les souvenirs de 2008. Or, l’économie mondiale n’est probablement pas au bord d’une nouvelle grande crise financière. Non seulement les banques américaines (et canadiennes) sont nettement mieux capitalisées qu’en 2008, la qualité des prêts est supérieure et les autorités monétaires possèdent davantage d’outils pour intervenir.
ACTIONS. Les principaux marchés ont conclu le mois de mars en hausse. Le S&P 500 a gagné 3,67 %, portant sa performance du premier trimestre à 7,48 %. Malmené en 2022, le Nasdaq a aussi fait fi des turbulences de mars pour ajouter 6,78 % et porter à 17,05 % son gain depuis le début d’année. Il s’agit de son meilleur trimestre depuis 2020. La situation s’est avérée plus difficile pour le TSX canadien alors qu’il a cédé 0,21 % en mars et n’a progressé que de 4,56 % en 2023.
OBLIGATIONS. La recrudescence des inquiétudes a eu des effets positifs sur le marché obligataire. Après avoir vu les taux stagner à des niveaux très bas au cours des dernières années, plusieurs investisseurs remettaient en doute la capacité du marché obligataire à offrir une protection, particulièrement après une année 2022 plutôt difficile. Toutefois, la remontée des taux observée depuis douze mois nous laissait croire que le potentiel de protection des obligations avait été au moins en partie restauré. Le mois de mars en aura été un bel exemple.
LA SUITE. Assistons-nous à une nouvelle déconnexion boursière? Les perspectives de rentabilité des entreprises sont assombries par l’orientation de l’économie et de la politique monétaire. À travers les époques, une contraction de l’économie a mené à une contraction des bénéfices des entreprises. Or, un nouveau cycle d’investissement débute après que l’économie a basculé en récession, et non pas avant. La bonne tenue des données économiques récentes nous amène à repousser dans le temps notre scénario de récession, mais pas à l’annuler. Plus les données économiques demeureront résilientes, alors plus longtemps les taux d’intérêt devront rester élevés et finiront tôt ou tard par avoir plus de mordant.
Apple lance un compte d’épargne à intérêt élevé payant 4 % — Apple offrira bientôt aux utilisateurs de son service bancaire éponyme la possibilité de gagner de l’argent avec leur épargne dans un compte à intérêt élevé qui rapporte bien plus que ce qui est disponible dans les banques conventionnelles.
Le géant de la technologie basé en Californie a déclaré lundi que les clients de l’Apple Card peuvent s’inscrire à un nouveau compte qui verse actuellement 4,15 % par an sur tout argent qu’il contient.
Le compte lui-même serait géré par la banque d’investissement américaine Goldman Sachs, et utiliserait la technologie d’Apple Card, qu’Apple a lancée en 2019.
Actuellement, seuls les résidents américains sont éligibles pour obtenir une carte Apple, mais les Canadiens et les autres personnes dans le monde ont accès à d’autres services bancaires par l’intermédiaire de l’entreprise, notamment Apple Pay, qui permet aux utilisateurs de payer leurs achats sur des terminaux de paiement en reliant leur appareil mobile à un compte de crédit ou de débit lié.
LAS VEGAS — (BUSINESS WIRE) — Adobe (Nasdaq : ADBE) et NVIDIA, partenaires de R&D de longue date, ont annoncé un nouveau partenariat visant à libérer la puissance de l’intelligence artificielle (IA) générative pour faire progresser les flux de production créatifs. Adobe et NVIDIA développeront en collaboration une nouvelle génération de modèles d’IA génératifs avancés en mettant l’accent sur l’intégration profonde dans les applications utilisées par les principaux créateurs et spécialistes du marketing au monde.
Comme vous avez pu le constater dans nos récentes communications, nous avons apporté plusieurs changements afin de nous assurer que nos différents portefeuilles de gestion discrétionnaire demeurent alignés avec le cycle économique dans lequel nous nous trouvons. Vous constaterez dans le tableau ci-dessus que nous sommes présentement à la fin du cycle. Certains pourront débattre que nous sommes déjà en récession, mais nous laisserons les économistes en décider. Cependant, nous nous efforçons d’avoir toujours plusieurs coups d’avance, un peu à l’image des joueurs d’échecs.
Notre positionnement actuel est assez prudent, nous avons récemment fait l’acquisition de deux nouveaux véhicules de placement à caractère plus défensif, soit le Fonds défensif d’actions internationales (COG1093) ainsi que le FNB BMO à revenu amélioré (ZWB-T). Comme vous savez, nous offrons deux modèles différents (en action ou FNB) et tous deux disposent toujours d’une surpondération en encaisse.
Actuellement, nous réinvestissons graduellement notre encaisse dans des secteurs stratégiques qui offriront une meilleure protection contre les fluctuations du marché. Pour ce faire, nous ne sélectionnerons que des compagnies de grande qualité qui versent de bons taux de dividende afin d’obtenir un rendement de dividende supérieur. Les liquidités ainsi générées nous permettront de profiter des occasions favorables du marché.
Conclusion. Le niveau d’investissement que l’on consacre à un portefeuille peut avoir un impact colossal sur le rendement à long terme de ce dernier. D’un point de vue tactique, il est tout à fait pertinent de garder des provisions de côté afin de profiter des occasions du marché. Il faut toutefois prendre garde à ne pas laisser nos convictions prendre le dessus. Tout comme une surexposition géographique ou sectorielle peut nuire à l’investisseur, une surpondération excessive en encaisse peut avoir un résultat similaire.
La partie n’est pas terminée, nous continuons de suivre attentivement le développement de la situation.
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