Les données économiques le confirment de plus en plus : le choc de la pandémie sur l’économie est en voie de se dissiper. Il est vrai que la situation n’est pas encore complètement de retour à la normale et le variant Omicron remet beaucoup de choses en question. Les chaînes d’approvisionnement ont encore de la difficulté à retrouver leur constance et leur fiabilité d’avant la crise. Il est aussi vrai que plusieurs secteurs de l’économie comme le tourisme, le transport aérien et la restauration, pour ne nommer que ceux-là, continuent à souffrir de la COVID-19.
Toutefois, dans l’ensemble, nous constatons que les choses s’améliorent depuis plusieurs mois et que l’économie mondiale vit une reprise qui se confirme de plus en plus. Bien que pas toujours au même rythme, les perspectives sont positives pour la prochaine année, surtout en raison de l’efficacité des vaccins et de l’avènement de meilleurs traitements, comme le médicament de Pfizer qui semble être efficace à plus de 90 % pour prévenir les hospitalisations et les décès. Certes, il reste des sources d’inquiétude, comme la hausse de l’endettement des pays du G7, la croissance de l’économie chinoise et la persistance de la COVID-19 et de ses variants, mais somme toute, la conjoncture économique s’est beaucoup améliorée et cette tendance devrait se poursuivre. À preuve, le changement de ton de la Réserve fédérale américaine, qui envisage maintenant de diminuer son soutien à l’économie en ralentissant graduellement ses rachats d’obligations et qui, dans un second temps, parle de hausses des taux d’intérêt pour 2022.
Ce changement de ton survient dans un contexte où les données économiques indiquent que la reprise économique se poursuivra dans le futur. Il s’agit en soi d’une bonne nouvelle : moins de chômage, des consommateurs qui dépensent et des entreprises qui augmentent leurs bénéfices. Vous vous souvenez de la phrase « Ça va bien aller »? Eh bien, nous y sommes.
Qu’est-ce qui justifie la grande incertitude sur les marchés depuis le mois de septembre? L’inflation surtout, et la fin du stimulus monétaire des banques centrales, qui pourraient pousser ces dernières à hausser les taux d’intérêt plus rapidement que prévu ou dans une plus grande mesure pour tenter de ralentir cette fameuse inflation. La hausse des taux aura une incidence négative sur la rentabilité des entreprises, surtout celle des sociétés emprunteuses.
Une hausse des taux d’intérêt a pour effet de diminuer la valeur marchande des obligations. C’est normal. Si une obligation apporte 2 % et que les taux montent à 3 %, les investisseurs paieront moins cher pour cette obligation afin de produire un rendement de 3 %, soit le taux du marché pour une même durée.
Ce phénomène se produit également pour les actions d’entreprises en croissance. En principe, la valeur d’une entreprise correspond à la valeur actualisée de la croissance de ses bénéfices dans le temps. Si les taux d’intérêt montent, ses paiements de dette augmenteront, mais la valeur actualisée de ses bénéfices futurs sera affectée à la baisse, car le rendement des placements sans risque aura augmenté. Ainsi, la prime de risque que les investisseurs sont prêts à payer pour la croissance future d’une entreprise s’en voit diminuée.
C’est précisément pour cette raison que les titres du secteur de la haute technologie ont été plus durement touchés au cours de la récente petite correction cet automne, et plus récemment encore. L’évaluation boursière des actions de haute technologie est généralement plus élevée que celle des autres secteurs.
Mais tout n’est pas sombre. Voici un tableau qui illustre bien la performance positive de la bourse lors des dernières périodes haussières des taux d’intérêt. Même si la volatilité augmente en période de hausse de taux d’intérêt, les rendements historiques ont bien démontré qu’il valait mieux investir en actions qu’en obligations dans ce contexte.
De plus, les taux d’intérêt resteront encore relativement bas sur une base historique et bien en dessous de l’inflation.
Qui veut investir à 2,5 % quand le coût de la vie augmente de 5 %? Tant que nous serons dans ce contexte, les obligations et les dépôts à terme ne pourront pas concurrencer les autres classes d’actifs comme l’immobilier, la bourse, les objets de collection et les œuvres d’art.
Ces classes d’actifs ont l’avantage de s’apprécier avec l’inflation. Même la bourse constitue normalement une bonne protection contre l’inflation, car les entreprises refilent la hausse des coûts aux clients et augmentent ainsi leurs revenus et leurs profits à un rythme plus élevé.
Sur le coup, l’inflation fait mal, mais les entreprises s’adaptent et les plus fortes sont gagnantes à moyen ou à long terme. Leurs investisseurs aussi. L’inflation n’est pas néfaste si vous détenez les bonnes classes d’actifs. Elle peut aussi jouer en votre faveur.
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Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.
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