Même si le marché de l’habitation a été secoué au printemps 2020, l’année s’est conclue avec un niveau d’activité exceptionnel. Au Québec et en Ontario, les ventes de propriétés ont franchi un sommet et la hausse des prix moyens a été supérieure à 15 % l’an dernier. Les mises en chantier ont même atteint le plus haut niveau depuis une quinzaine d’années dans les deux provinces en 2020. La pandémie a modifié les préférences de nombreux acheteurs vers des propriétés plus grandes et à l’extérieur des grands centres. À l’inverse, les copropriétés aux centres-villes de Montréal et de Toronto ont perdu de l’attrait. Ces tendances devraient persister en 2021, du moins tant que les conditions sanitaires resteront difficiles.
Au Québec, le confinement du printemps 2020 a entraîné l’interdiction des visites de propriétés en personne du 23 mars au 11 mai. Même si certaines transactions ont pu être conclues en mode virtuel, leur nombre a chuté pendant cette période.
Les règles en vigueur sont différentes depuis le début de la seconde vague : les visites sur place sont permises (sauf les visites libres) et les ventes peuvent être effectuées à distance. Les chantiers de construction résidentielle demeurent ouverts et, pour la plupart, sont considérés comme essentiels.
Autant pour le marché du neuf que pour celui de l’existant, il ne devrait pas y avoir d’effondrement de l’activité comme au printemps 2020, à moins que les règles actuelles ne soient resserrées. Les dépenses en rénovation, qui sont moins essentielles, devraient toutefois être affectées en raison des limites de déplacement à domicile, comme cela a été le cas en mars et en avril 2020. Un rebond suivra toutefois lorsque les restrictions seront levées, comme au printemps dernier.
Au Québec, le nombre de ventes de propriétés a augmenté de 16,9 % l’an dernier. La hausse a été rapide dans la plupart des provinces canadiennes, sauf en Alberta, qui continue de souffrir des difficultés du secteur pétrolier. Le Québec a toutefois enregistré l’une des plus fortes croissances des prix moyens au Canada. Le faible bassin de propriétés disponibles fait que le marché de la revente au Québec s’avère le plus serré au Canada.
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