Toutes les nouvelles

Retour vers le futur : ce qu’il faudrait pour voir une récession semblable à celle des années 1990 au Canada

Points à retenir, selon Desjardins, Études économiques :

  • Dans notre scénario de base, nous prévoyons une légère récession au Canada au premier semestre de 2023. Nous continuons de croire qu’il s’agit du scénario le plus plausible (50 % de probabilité). En 2023, la croissance annuelle du PIB réel devrait demeurer stable, tandis que la consommation réelle des ménages devrait progresser de 1,6 %.
  • Les risques associés à notre scénario de base sont orientés à la baisse. Si les ménages réduisent considérablement leurs dépenses de consommation et maintiennent un taux d’épargne élevé, la croissance du PIB réel pourrait ralentir autant qu’elle l’a fait au début des années 1990. Dans ce scénario pessimiste (30 % de probabilité), le PIB réel reculerait de 1,5 % en 2023 et la consommation réelle des ménages diminuerait de 1,1 %.
  • Une baisse marquée de la consommation aurait des répercussions sur le marché du travail. L’emploi reculerait de 0,3 % en 2023 dans le scénario pessimiste (contre une hausse de 0,3 % dans nos prévisions de base). En conséquence, le taux de chômage passerait à 7,0 % en 2023 (par rapport à 6,5 % dans notre scénario de base), pour grimper à plus de 7,5 % à la fin de l’année. Avec la baisse de l’emploi et du revenu des ménages, les autres catégories de dépenses du PIB réel, comme l’investissement résidentiel, seraient également moins élevées que dans nos prévisions de base.
  • Nous croyons que cela inciterait la Banque du Canada (BdC) à prendre un virage plus tôt que dans notre scénario de base. En effet, si le scénario pessimiste se concrétisait, nous pensons que cette dernière pourrait commencer à réduire les taux d’intérêt dès le deuxième trimestre de 2023. Le taux des fonds à un jour pourrait alors atteindre 3,00 % d’ici la fin de 2023, contre 3,50 % dans nos prévisions de base.

Bien des gens se souviennent avec nostalgie de la culture déjantée et de la musique des années 1990. Mais les ménages canadiens qui étaient propriétaires à cette époque se souviennent plutôt avec une certaine amertume de la forte récession qui a marqué le début de la décennie. Lorsqu’on s’intéresse à cette époque, caractérisée par une inflation forte, des taux d’intérêt élevés, et l’éclatement de la bulle immobilière de la fin des années 1980, il est facile d’établir des comparaisons avec la conjoncture économique actuelle.

Lire l’article complet publié le 24 novembre 2022 par Desjardins, Études économiques :

Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.

Haut de page