Le Canada possède les ressources naturelles nécessaires à la croissance et au développement de l’économie mondiale. Pendant des années, les prix de bon nombre de ces matériaux de base sont demeurés faibles. L’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001 a marqué le début du dernier supercycle des produits de base, qui a culminé en 2008 pendant la crise financière mondiale. Depuis plusieurs années, les sociétés sous-investissent, mais la demande de nouvelles technologies a permis aux producteurs canadiens de renouer avec le pouvoir de fixation des prix.
Cette reprise de la demande de ressources rares crée un contexte favorable au pouvoir d’achat futur du dollar canadien. Les termes de l’échange du Canada sont proches du sommet atteint en 2008, mais la valeur pondérée en fonction des échanges du dollar canadien accuse un retard important. L’évaluation du dollar canadien est plus intéressante qu’elle ne l’a été depuis de nombreuses années.
Le Canada devrait enregistrer un excédent commercial externe ce trimestre, c’est-à-dire que les exportations du pays devraient dépasser les importations pour la première fois depuis 2008¹. Le déficit du compte courant des États-Unis, qui reflète les soldes combinés des échanges commerciaux de biens et de services et des flux de revenus entre les résidents des États-Unis et ceux d’autres pays, continue de croître. Le mécanisme de rééquilibrage qui permet d’améliorer son caractère concurrentiel passe par les devises, ce qui soutient les perspectives de vigueur du dollar canadien.
Les titres à revenu fixe canadiens offrent les taux de rendement les plus élevés des pays du G10². Les taux obligataires sont encore plus élevés en raison du risque de crédit de grande qualité des obligations d’État provinciales. Les investisseurs étrangers, confrontés à des taux de rendement négatifs dans leur pays, investissent de plus en plus dans les titres à revenu fixe canadiens, ce qui permet de soutenir davantage le compte de capital du Canada.
La Banque du Canada (BdC) est récemment devenue la première banque centrale à commencer à réduire ses achats d’obligations depuis le début des programmes de liquidité d’urgence face à la pandémie l’an dernier. Au rythme actuel, la BdC devait détenir plus de 50 % de la dette du gouvernement fédéral d’ici la fin de l’année³.
L’économie canadienne s’est considérablement redressée et ses marchés sont pleinement fonctionnels. Néanmoins, l’assouplissement quantitatif continue de soutenir la reprise de l’économie canadienne. Compte tenu des perspectives favorables du dollar canadien, nos stratégies sur titres de qualité investissement sont entièrement couvertes en dollars canadiens.
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