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La baisse de cadence de l’économie canadienne sera-t-elle temporaire?

Plusieurs facteurs pourraient provoquer un revirement plus rapide et plus sérieux que prévu de la conjoncture économique. Le récent regain d’optimisme sur les marchés pourrait rapidement se renverser si les inquiétudes sur la vigueur de l’économie mondiale augmentent ou si les banques centrales recommencent à signaler un resserrement des politiques monétaires. L’escalade protectionniste accentue aussi les incertitudes un peu partout sur la planète. Toutefois, au Canada, le nouvel accord commercial entre le Canada, les États‑Unis et le Mexique (ACEUM) réduit considérablement les risques. Les enjeux géopolitiques continuent de peser sur la conjoncture économique mondiale. Des déséquilibres financiers demeurent présents dans plusieurs régions, notamment en Europe et dans les économies émergentes, dont la Chine. La question du Brexit n’est pas encore réglée même si un délai au-delà du 29 mars semble maintenant acquis. La conclusion incertaine de ce dossier pourrait s’avérer négative pour l’économie et les marchés. Aux États‑Unis, les politiques de l’administration Trump pourraient amener la conjoncture à s’écarter positivement ou négativement de nos scénarios. L’incertitude politique alimentée par des doutes sur l’intégrité de l’administration et les divisions partisanes au sein du Congrès risquent aussi d’affecter les marchés financiers. Le sentiment négatif sur les marchés observé à la fin de 2018 pourrait revenir en force et entraîner un resserrement important des conditions financières. Une inflation plus faible ou plus forte que prévu aurait des conséquences importantes, en particulier sur le marché obligataire. L’éclatement d’un conflit majeur au Moyen‑Orient pourrait faire rebondir davantage les cours pétroliers internationaux. Au Canada, les inquiétudes associées à l’endettement élevé des ménages demeurent présentes. Les signes de surévaluation de l’immobilier résidentiel sont présents à Toronto ainsi qu’à Vancouver. Montréal et Ottawa se situent dans la zone de surchauffe, ce qui rend ces marchés plus vulnérables à une correction éventuelle. Si elles persistent, les difficultés du secteur pétrolier canadien pourraient se répercuter plus lourdement sur certaines provinces.

Pour lire le document produit par le département des études économiques de Desjardins dans son intégralité, vous trouverez ci-joint le lien

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