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De l’espoir à… un peu plus de résilience

Nous sommes entrés en 2021, portés par les promesses de nouveaux vaccins, une tonne de stimulations fiscales et monétaires et une inflation d’à peine 1,5 %. Nous tournons la page sur cette année avec un variant hautement contagieux, des politiques monétaires moins accommodantes, l’incapacité des démocrates à passer le dernier volet du plan Biden, des statistiques d’inflation au-delà des 6,5 % et des tensions géopolitiques grandissantes avec la Chine, la Russie et l’Iran.

Malgré ces défis, les marchés boursiers canadien et américain ont généré de très bons rendements. Alors que certains attribuent cette performance à une banque centrale américaine (Fed) souple, la croissance des cours boursiers n’a pas suivi celle des bénéfices, entraînant du coup une légère contraction du multiple d’évaluation.

Perspectives

Pour l’année qui s’amorce, les actifs risqués devraient continuer de faire mieux que les marchés obligataires, tandis que la bonne santé du bilan des ménages et des entreprises est de bon augure pour les profits des entreprises. Même si les banques centrales s’apprêtent à réduire leurs assouplissements, les conditions financières demeurent tout de même accommodantes dans l’absolu.

Une première hausse de taux, et après?

Certes, 2022 devrait voir la Banque du Canada et la Fed amorcer de nouveaux cycles haussiers. Si ce changement de cap devait raisonnablement miner les rendements obligataires, son incidence sur les bourses est plus nuancée. Si les taux devaient monter rapidement et de beaucoup, alors la prime de risque des actions pourrait fondre en peu de temps et mettre de la pression sur les valorisations. Toutefois, si les hausses se font plus modérées et échelonnées dans le temps (notre scénario de base), les bourses pourraient poursuivre leur progression.

Profils : humilité et gestion des attentes

En 2021, la performance négative des investissements obligataires a eu pour conséquence de miner la performance des profils les plus prudents alors que les derniers mois auront été propices à l’audace. Néanmoins, le fléchissement des taux d’intérêt en fin d’année aura permis d’atténuer les pertes, et la très bonne tenue des bourses a même permis aux portefeuilles prudents et conservateurs de terminer en territoire positif.

Les indices boursiers canadien et internationaux ont connu d’excellentes performances depuis 1 an et 3 ans. Quant à la Bourse américaine, cette séquence d’excellents rendements s’étend même à 10 ansnote de bas de page 1 . Sachant que le secret du bonheur est d’avoir des attentes réalistes pour ne pas être déçu, est-ce raisonnable d’espérer que les rendements boursiers continueront à offrir des rendements à deux chiffres pour les 3 à 5 prochaines années?

Pour être honnête, personne ne sait avec exactitude de quoi l’avenir sera fait. Cela dit, à titre d’information objective, il est bon de se rappeler qu’un portefeuille équilibré ayant comme répartition 5 % d’encaisse, 40 % de revenu fixe, 20 % d’actions canadiennes, 20 % d’actions américaines et 15 % d’actions internationales a connu une progression annuelle de 6,78 %, depuis 20 ansnote de bas de page 2 .

Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.

  1. Groupe conseil en portefeuilles, Valeurs mobilières Desjardins, Performances des marchés, décembre 2021Return to footnote 1 referrer
  2. Doucet Michel, Le Trimestriel, hiver 2021, Valeurs mobilières DesjardinsReturn to footnote 3 referrer
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