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Les marchés atteints par le COVID-19!

Quiconque a ouvert le téléviseur ou lu son journal dans la dernière semaine est au courant que les marchés semblent actuellement infectés par le coronavirus. La question à se poser : y a-t-il vraiment lieu de paniquer à ce moment-ci?

S’il est vrai que les gains engendrés depuis janvier ont été rapidement effacés dans la dernière semaine, il faut toutefois se rappeler les rendements incroyables qui ont été générés l’an passé. Au bout du compte, encore au moment d’écrire ces lignes, un portefeuille équilibré et même un portefeuille 100 % actions ont respectivement su livrer des rendements largement positifs sur 12 mois.

Malgré tout, la volatilité est à son paroxysme. Les investisseurs et les algorithmes ne savent plus où donner de la tête et la panique est au rendez-vous sur les marchés.

Que faire dans un tel contexte? Attendre et même investir si l’encaisse est disponible, mais surtout ne pas laisser les émotions déranger la raison comme l’a si souvent dit l’oracle d’Omaha, Warren Buffett. Il n’est certes pas facile de suivre cette règle élémentaire et pourtant, le passé est garant de l’avenir à ce chapitre : les indices finissent tôt ou tard par récupérer les pertes sur papiers.

Voici d’ailleurs un tableau qui fait état des plus récentes épidémies et leur rendement 6 et 12 mois après leur éclosion.

Epidemic Month end 6-month % change of S&P 12-month % change of S&P
HIV/AIDS June 1981 -2.20 -10.73
Pneumonic plague September 1994 8.22 26.31
SARS April 2003 14.59 20.76
Avian flu June 2006 11.66 18.36
Dengue Fever September 2006 6.36 14.29
Swine flu April 2009 18.72 35.96
Cholera November 2010 13.95 5.63
MERS May 2013 10.74 17.96
Ebola March 2014 5.34 10.44
Measles/Rubeola December 2014 0.20 -0.73
Zika January 2016 12.03 17.45
Measles/Rubeola June 2019 9.82% N/A

Source : Dow Jones Market Data

Sur un horizon moins étendu, voici ce qu’aurait rapporté un montant de 100 000 $ investi il a 20 ans, et ce, en considérant lesdites épidémies de ces dernières années :

D’autre part, nous vous le rappelons, les corrections boursières ne sont pas une anomalie dans un marché. Elles sont aussi courantes que normales, ainsi qu’en fait état le graphique suivant. Vous remarquerez d’ailleurs que la plupart du temps, l’année termine tout de même dans le territoire positif. Encore une fois, ne nous laissons pas déranger par la campagne de peur actuellement véhiculée par les différents médias, et revenons au fondamental.

En terminant, il est vrai que cette épidémie aura un impact sur la croissance économique internationale et que celle-ci sera tronquée pour la première moitié de l’année 2020. Mais nous continuons à penser que nous n’assisterons pas à une perte permanente et que nous pourrons nous appuyer sur une reprise économique en V (reprise forte de l’économie en deuxième moitié d’année), stimulée par un retour en force des consommateurs, des travailleurs et surtout des banques centrales et leurs injections de capitaux.

Comme toujours, nous demeurons à votre disposition pour toute question que vous pourriez avoir à la suite de la lecture de notre commentaire.

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