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L’incertitude revient sur les marchés

La Bourse a commencé la semaine en force alors qu’une guerre commerciale sino-américaine semblait être évitée. Ces espoirs ont toutefois été anéantis par les commentaires négatifs de Donald Trump concernant les négociations avec la Chine, et ensuite par l’annulation de la rencontre avec la Corée du Nord. Le regain en fin de journée mercredi, suivant le compte rendu de la réunion de la Réserve fédérale (Fed), n’a été que temporaire. L’indice S&P 500 a malgré tout maintenu une partie de ses gains du début de la semaine et affichait une hausse hebdomadaire autour de 0,3 % vendredi matin. La Bourse canadienne s’est stabilisée après la chute de mardi après-midi. L’incertitude entourant le commerce international et la remontée des stocks de pétrole aux États-Unis semblaient avoir affaibli la Bourse. L’indice S&P/TSX perdait environ 0,4 % sur la semaine vendredi matin. En Europe, le marché boursier a été pénalisé par la coalition d’un gouvernement eurosceptique en Italie, ajoutant aux craintes liées à la dette publique italienne élevée.


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L’intensification des tensions géopolitiques a fait perdre les récents progrès des taux obligataires américains. Le ton optimiste du compte rendu de la Fed, qui semblait annoncer une autre hausse des taux directeurs en juin, n’a pas eu d’effet positif durable. Vendredi matin, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a annoncé la possibilité d’une hausse de la production de pétrole, ce qui a calmé les attentes inflationnistes. Le taux obligataire de deux ans était alors sous 2,50 % et celui de dix ans sous 2,95 %. Les taux canadiens ont réagi similairement, affichant une baisse hebdomadaire significative tant à court qu’à long terme. Les taux canadiens de deux ans et de dix ans se plaçaient autour de 1,95 % et de 2,35 % respectivement.


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Le dollar américain et le yen ont été soutenus par le retour de l’aversion pour le risque. L’euro est passé sous la barre des 1,17 $ US. La devise commune a été pénalisée par de nouveaux signes que la croissance économique européenne ralentit et par l’incertitude liée à l’instauration d’un gouvernement eurosceptique en Italie. La livre sterling s’est surtout dépréciée mercredi après la publication d’un taux d’inflation ayant diminué plus que prévu. La devise britannique s’échange maintenant à près de 1,33 $ US. La baisse des prix du pétrole s’est fait sentir sur le dollar canadien, qui est descendu jusqu’à 0,77 $ US.


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Auteurs :
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste

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