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L'incertitude reste palpable

De bons résultats d’entreprises et des données sur l’emploi encourageantes aux États-Unis ont donné une poussée à la Bourse américaine mardi. Toutefois, les inquiétudes concernant le conflit commercial sino-américain, les tensions entre les États-Unis et l’Arabie saoudite et l’effet des hausses de taux d’intérêt sur la demande ont repris le dessus, amenant le marché boursier à la baisse, en particulier jeudi. L’indice S&P 500 repartait quand même légèrement à la hausse vendredi matin et affichait un gain hebdomadaire de moins de 1 %. L’indice du S&P/TSX a eu un rendement similaire cette semaine alors qu’il a suivi l’évolution de la Bourse américaine. Les communiqués des autorités réglementaires chinoises affirmant leur soutien aux marchés à la suite de la publication jeudi soir du PIB décevant semblent avoir rassuré les investisseurs vendredi.

Les taux obligataires aux États-Unis ont regagné du terrain en début de semaine, surtout après le compte rendu de la réunion de la Réserve fédérale qui laissait croire que les taux directeurs pourraient dépasser le taux neutre. Une autre vague d’inquiétude sur le marché a toutefois fait chuter les taux jeudi en fin de journée. Les taux de deux ans et de dix ans se plaçaient respectivement autour de 2,90 % et de 3,20 % au moment d’écrire ces lignes. Les taux canadiens ont connu une bonne poussée au cours de la semaine. Toutefois, la baisse de l’inflation publiée vendredi a effacé tous les gains de ces taux alors qu’elle amène des doutes quant à la cadence du resserrement de la politique monétaire de la Banque du Canada. Le taux de deux ans était autour de 2,30 % et celui de dix ans s’installait aux environs de 2,50 %.

Plusieurs devises se sont appréciées contre le billet vert en début de semaine, parallèlement au regain d’appétit pour le risque observé sur les marchés. La donne a changé dès mercredi et le dollar américain a plus que récupéré le terrain perdu. L’euro et la livre sterling ont particulièrement été malmenés. Quelques données mitigées en Europe, jumelées aux difficultés liées à la dette souveraine italienne, ont contribué à ramener la devise commune sous 1,15 $ US. La livre sterling a surtout été pénalisée par l’absence de progrès sur les négociations du Brexit et s’est dépréciée à près de 1,30 $ US. Après être repassé au-dessus de 0,77 $ US en début de semaine, le huard est vite redescendu sous cette marque. La baisse de l’inflation au Canada a accentué le repli du huard pour l’amener plus près de 0,76 $ US.

Auteurs: 
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste

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