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Hausse de la Bourse, malgré les incertitudes

Les marchés boursiers ont entamé la semaine en hausse, poussés par le secteur technologique. Les progrès réalisés sur les questions de commerce avec la Chine ont permis d'accroître les gains pour la Bourse américaine. La séance de mercredi a été marquée par des commentaires jugés positifs de Peter Praet, économiste en chef à la Banque centrale européenne (BCE). Celui-ci maintient la possibilité d'une diminution du programme d'achat de titres de la BCE. Au moment d'écrire ces lignes, l'indice S&P 500 avait avancé d'environ 1,5 % par rapport à la semaine dernière. Au Canada, la Bourse a connu une poussée supplémentaire à l'ouverture de la séance de mardi alors que le prix du pétrole canadien WCS (Western Canadian Select) a augmenté de près de 12 $ US le baril lundi. L'indice S&P/TSX a renversé ses gains jeudi après-midi, alors que les tensions avec les États-Unis se sont amplifiées à l'aube du sommet du G7 à Charlevoix. L'indice canadien affichait tout de même un gain hebdomadaire de presque 1 % vendredi matin.


Graphique 1

Le taux de deux ans aux États-Unis a été plutôt stable et se retrouvait vendredi matin sous 2,50 %. Le taux de dix ans a connu plus de variations. Les propos de Peter Praet mercredi ont causé un mouvement du marché américain vers l'Europe. Toutefois, les difficultés des monnaies des pays émergents, comme le Brésil, la Turquie et l'Argentine, ont renversé la tendance haussière du taux américain. Le taux de dix ans est donc redescendu autour de son niveau de vendredi dernier, soit légèrement au-dessus de 2,90 %. Les taux obligataires canadiens ont suivi des fluctuations semblables, quoique le taux de dix ans a conservé quelques gains et se situait tout juste au-dessus de 2,30 % vendredi matin. Le taux de deux ans est quant à lui retourné à son niveau de la semaine dernière, à près de 1,90 %.


Graphique 2

L'optimisme démontré par l'économiste en chef de la BCE a été un moment fort pour l'euro cette semaine. La devise commune s'est réappréciée à plus de 1,18 $ US. Elle a toutefois perdu de son élan dès la séance de jeudi en raison de nouvelles craintes à l'égard des pays émergents et du risque de discorde au sommet du G7. Le retour d'un plus grand degré d'aversion pour le risque a profité au dollar américain, mais encore plus au yen qui a été l'une des rares devises à s'apprécier contre le billet vert jeudi et vendredi. Le dollar canadien s'est approché de 0,78 $ US mercredi avant de rapidement reperdre le terrain gagné. Il valait environ 0,77 $ US au moment d'écrire ces lignes. Les pertes d'emplois publiées au Canada n'ont pas eu d'effet significatif sur la devise alors qu'elles réduisent très peu la probabilité d'une hausse des taux d'intérêt directeurs en juillet.


Graphique 3

Auteurs :
Hendrix Vachon, économiste principal
Carine Bergevin-Chammah, économiste

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