L’optimisme s’est poursuivi sur les marchés durant la période des Fêtes. Plusieurs nouvelles ont soutenu les Bourses, dont la signature définitive de l’entente sur le Brexit, la mise en place d’un programme d’aide du gouvernement américain et les victoires démocrates aux élections du Sénat, qui donneront à ces derniers le contrôle sur les trois branches du pouvoir. Pourtant, la COVID-19 a continué de faire rage, de nouvelles restrictions ont dû être imposées dans plusieurs pays et l’apparition de nouvelles variantes du virus a suscité l’inquiétude. La baisse de l’emploi en décembre aux États-Unis et au Canada montre aussi que la vague hivernale de la pandémie a des effets importants sur l’économie. L’attention des investisseurs demeure cependant tournée vers l’après-pandémie, ce qui suscite un intérêt renouvelé pour les titres des entreprises moins capitalisées œuvrant dans les secteurs plus traditionnels de l’économie. Au moment d’écrire ces lignes, la hausse hebdomadaire de l’indice Dow Jones dépassait 1,5 % alors que le S&P 500 et le NASDAQ gagnaient 1,5 % et 2,0 % respectivement. Au Canada, l’indice S&P/TSX gagnait plus de 3 %, soutenu par l’optimisme et la hausse du prix du pétrole WTI (West Texas Intermediate), qui a dépassé la barre du 50 $ US le baril.
Les taux obligataires ont aussi gagné plusieurs points, en particulier aux États-Unis, où le contrôle démocrate du pouvoir laisse anticiper plus de dépenses gouvernementales. La courbe de taux américains s’est substantiellement pentifiée avec une hausse de plus de 18 points de base du taux 10 ans, ce dernier atteignant 1,10 % vendredi matin. Au Canada, ce taux atteignait 0,80 %, en hausse de 12,5 points de base sur la semaine.
Du côté des devises, c’est surtout la faiblesse du dollar américain qui a continué de retenir l’attention au cours des dernières semaines. Initialement, la prise du Sénat par les démocrates a amplifié les pressions baissières sur le billet vert. Profitant aussi de la situation chaotique à Washington, l’euro s’est ainsi approché de 1,235 $ US en milieu de semaine. Le dollar s’est toutefois ressaisi par la suite, aidé par la forte augmentation des taux obligataires américains. L’euro a effacé ses gains pour revenir aux environs de 1,225 $ US vendredi matin. Dans un contexte positif sur les marchés, le yen a été particulièrement désavantagé. Profitant de la poussée des prix du pétrole, le huard demeure fort à près de 0,79 $ US.
Mathieu D’Anjou, CFA, économiste en chef adjoint
Lorenzo Tessier-Moreau, économiste senior
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