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Troisième trimestre 2021

Bonjour à toutes et à tous,

Nous espérons que vous avez passé un bel été!

Le dernier trimestre s’est déroulé en deux temps. Les mois de juillet et août ont été favorables, enregistrant très peu de fluctuation sur les marchés. En septembre, la volatilité s’est mise de la partie.

Plusieurs événements sont venus ébranler la confiance des investisseurs, notamment la saga entourant le plafond de la dette américaine, une crainte de la montée de l’inflation dans les mois à venir (causée par un choc de l’offre et de la demande), l’incertitude quant aux politiques monétaires des différentes banques centrales et la crise de la société immobilière chinoise Evergrande qui est à risque de faire défaut. De plus, nous sommes toujours en pandémie et le variant Delta a une incidence négative sur la croissance économique éventuelle des trimestres à venir. Néanmoins, malgré toutes ces nouvelles, nous conservons une vision optimiste du marché boursier pour les 12 à 18 prochains mois, principalement en raison de fortes données économiques fondamentales et des excellents bénéfices des entreprises.

CANADA

L’indice S&P/TSX, qui représente le marché des actions canadiennes, a terminé les trois derniers mois en territoire négatif (-2,21 %). Par contre, le secteur de l’énergie s’est particulièrement démarqué (+8,80 %), motivé par la hausse du prix du baril de pétrole. La réticence des producteurs à produire davantage, combinée à une très forte demande au dernier trimestre, a poussé le prix du baril à +/-75 $* au 30 septembre. De plus, le marché canadien s’est particulièrement distingué sur le plan de l’activité manufacturière et de bons chiffres sur le plan de l’emploi ont surpassé les attentes des investisseurs. 

Sur le plan de la politique monétaire, il ne serait pas surprenant de voir la Banque du Canada hausser son taux directeur avant la Réserve fédérale américaine. La reprise économique est, à ce stade, robuste et le potentiel de croissance demeure favorable pour les prochains mois. Sur cette tendance, le huard s’est apprécié par rapport au dollar américain. Le taux de change CAD/USD a terminé le trimestre à 0,7880 (USD/CAD à 1,2679)*. 

Une note sur l’élection canadienne : comme le résultat n’a pas été surprenant et qu’il n’y a aucun changement drastique, le marché des actions est demeuré stable. Quelles modifications fiscales les Libéraux entreprendront-ils pour les prochaines années? Nous connaîtrons la réponse dans les mois à venir. 

*Source : Market-Q 

ÉTATS-UNIS 

Avec un repli de 4,65 % en septembre, l’indice phare des actions américaines, le S&P500, a vu sa séquence de sept mois consécutifs de rendement positif prendre fin. Néanmoins, l’indice a terminé le trimestre en territoire positif, enregistrant un gain de +0,58 %. Il s’agit de la plus forte baisse mensuelle depuis mars 2020. La saga entourant le plafond de la dette du gouvernement américain, la montée de l’inflation et le variant Delta qui nuit aux perspectives de croissances économiques sont les enjeux qui ont contribué à la baisse du marché. De plus, M. Powell, président de la Réserve fédérale américaine, a laissé entendre qu’un resserrement de la politique monétaire était à prévoir sous peu. Comment procéderont-ils? Tout porte à croire qu’ils réduiront leurs achats d’obligations (« taperring »), ce qui abaissera l’injection de liquidités dans le marché. Une hausse du taux directeur est à prévoir seulement vers le 2e semestre de 2022. Par contre, les taux obligataires ont augmenté, ce qui a causé une baisse des rendements de titres à revenu fixe et une baisse encore plus forte des titres du secteur technologique et des actions socialement responsables (E.S.G.). 

Voyons voir maintenant si M. Biden aura l’appui nécessaire pour faire adopter son plan d’infrastructure, ce qui pourrait être bénéfique pour l’emploi et les revenus des entreprises. 

INTERNATIONAL ET MARCHÉS ÉMERGENTS 

Les marchés européens et asiatiques ont connu leur lot de volatilité dans les dernières semaines. En Europe, les investisseurs craignent une faible croissance économique, jumelée à une forte inflation, ce qui n’est pas précurseur de rendement pour les actions. Par contre, il est encore trop tôt pour parler de stagflation. Les actions européennes se négocient actuellement à de bons rapports « qualité/prix » et de bonnes occasions peuvent être dénichées. 

Les marchés émergents ont particulièrement souffert de la crise de la société immobilière chinoise Evergrande, menacée de faillite. Les investisseurs craignent une absence totale d’aide gouvernementale, ce qui incidence le marché à la prudence. Certes, il peut y avoir des répercussions en Amérique du Nord, mais la situation est totalement différente. Le régime communiste de la Chine agit différemment de nos gouvernements dans de telles situations. 

De plus, la Chine a accru la réglementation des entreprises technologiques, ce qui a aussi eu une incidence négative sur ce marché. Un tel phénomène s’est produit à mainte reprise par le passé, mais cela n’a pas empêché ces entreprises de prospérer. Il y a toujours un plus grand risque d’investir dans cette région du monde étant donné l’incertitude politique, mais nous croyons qu’il est essentiel d’y détenir une partie de notre portefeuille, toujours dans le but d’optimiser notre rendement et notre diversification. 

CONCLUSION 

En résumé, les politiques monétaires accommodantes des grandes banques centrales commencent à être réduites. Il est donc normal de voir une certaine volatilité à mesure que les conditions du marché changent. Le rythme de la croissance sera probablement plus lent, mais c’est compréhensible alors que nous venons de terminer une année record de rendement. Dans l’ensemble, les perspectives restent positives, grâce à la solidité des données fondamentales et aux bénéfices des entreprises. 

Quelle que soit la position que nous occupons dans le cycle du marché, il est important d’adopter une méthode d’investissement disciplinée et de rester concentré sur vos objectifs financiers à long terme. Nous recommandons que vous mainteniez une combinaison diversifiée de catégories d’actif dans votre portefeuille afin de maximiser les rendements potentiels et de minimiser les risques. Le fait de passer en revue et de rééquilibrer régulièrement votre portefeuille vous aide également à rester sur la bonne voie. 

Nous terminons ce résumé avec un article intéressant paru dans La Presse le 3 octobre dernier.

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