Toutes les nouvelles

Rebond historique au 2e trimestre 2020

Le 2e trimestre de l’année en a surpris plusieurs avec des performances record sur les marchés boursiers. Avec un rendement de + 20,5 % pour les actions américaines (S&P 500), de + 16,9 % pour les actions canadiennes (S&P/TSX) et de + 20,5 % pour les actions internationales (Euro Stoxx), il n’est pas étonnant de voir la performance des trois derniers mois entrer dans le livre des records.

Sur cette période, le dollar américain s’est déprécié face au dollar canadien, faisant ainsi reculer le taux de change d’environ 4,6 %. Cela a négativement impacté les rendements en dollar canadien.

Qu’est-ce qui a motivé cette relance fulgurante ?

  • Les mesures d’assouplissement et l’injection de capitaux dans l’économie de la part de nombreux gouvernements.
    • Les investisseurs ont réagi de façon positive à l’implication des gouvernements et des banques centrales pour soutenir les économies et aider les ménages à passer au travers de cette crise. M. Trump désire une 2e vague de stimuli économique pour les Américains.
    • Le président de la Réserve Fédérale américaine (FED) a mentionné qu’il maintiendrait le taux d’intérêt directeur aussi bas qu’il le faudra pour relancer l’économie.
    • Fait intéressant, lors de la crise financière de 2008, il avait fallu six ans à la FED pour déployer des mesures fiscales importantes, alors qu’il n’a fallu que sept semaines en 2020 pour agir.
  • Un déconfinement progressif dans de nombreux pays.
    • Le Canada a déconfiné, de façon progressive, la quasi-totalité des secteurs. Bien que de nombreuses restrictions soient toujours en place (restaurants, boutiques, voyage, etc.), il est encourageant de voir l’économie repartir ainsi.
    • Le virus semble sous contrôle au Canada. Selon la santé publique, il serait très étonnant de voir un nouveau confinement total comme nous avons vécu en mars dernier. Les agents concernés connaissent davantage le virus et préfèrent conserver une partie de l’économie ouverte et traiter séparément les foyers d’éclosion. 
  • « TINA » (there is no alternative).
    • Les taux offerts par les obligations canadiennes 5 ans se situent à 0,35 % tandis qu’une épargne à terme (CPG) 12 mois nous offre seulement 0,88 %. Le marché des actions se trouve donc, par défaut, l’endroit où le potentiel de rendement est le plus élevé. Au 1er juillet, le S&P/TSX offrait un dividende de 3,6 %.
    • L’expression « TINA » signifie donc qu’il n’y a pas d’alternative au marché boursier présentement, ce qui favorise la demande pour les actions, et donc leur progression.

À quoi s’attendre d’ici la fin de l’année au plan économique ?

  • L’OCDE (l’organisation de coopération et de développement économiques) a publié deux scénarios de prévision économique.
    • Si la pandémie est maîtrisée, l’économie mondiale se contracterait de 6 % en 2020 pour rebondir de 5,2 % en 2021.
    • Si la pandémie devait s’accentuer (2e vague dans plusieurs pays et retour aux mesures de confinement, par exemple), l’économie mondiale pourrait chuter de 7,6 % cette année, pour rebondir de 2,8 % en 2021.
  • Selon le Mouvement Desjardins, les grandes économies mondiales pourraient voir une chute de 12 % de leur PIB pour ce 2e trimestre. En revanche, nos analystes croient que le plus gros de la tempête est derrière nous. L’amélioration de certains indicateurs pointe vers une reprise soutenue pour le prochain semestre ;
  • Il serait étonnant de voir un confinement total comme survenu en mars dernier. Les autorités publiques préféreront laisser l’économie s’accélérer durablement, quitte à gérer l’inflation lorsque nécessaire ;
  • Les gouvernements et les banques centrales continueront de maintenir une présence active dans le but de soutenir l’économie.

Cela étant dit, il est plus important que jamais de ne pas dévier de notre plan initial, lequel a été conçu pour gérer à la fois les hauts et les bas des marchés. Les bourses demeureront volatiles (tant à la hausse qu’à la baisse) dans les prochains mois et nous croyons que de maintenir la répartition d’actif cible et de procéder à un rééquilibrage régulier est la clé pour diminuer le risque dans les portefeuilles. Les performances exceptionnelles survenues en avril et en mai derniers (malgré un confinement total) nous ont démontré à quel point les marchés boursiers peuvent être imprévisibles à court terme, et qu’il est très difficile d’anticiper leur direction. Effectuer de gros changements de répartition d’actif lors de ces périodes peut s’avérer coûteux pour le rendement à long terme.

Enfin, qu’est-ce qui explique la très bonne performance des actions malgré le fait que l’économie mondiale est en difficulté ?

 

Lire l'article

Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.

Haut de page