Bulletin trimestriel – Été 2022

Un été chaud et actif ?

Comme c’est le cas pour la météo au Québec cet été, les marchés boursiers risquent de nous apporter des journées incertaines, orageuses, suivies de belles journées ensoleillées! Après plusieurs mois de marchés à la baisse, les investisseurs s’interrogent sur la direction de l’économie. Après la guerre en Ukraine, voilà la guerre à l’inflation! Les hausses, plus élevées qu’attendu, des taux directeurs des banques centrales canadiennes et américaines vont-elles déclencher une récession ou non? Une chose est certaine, il y aura un ralentissement économique à l’échelle mondiale.

Plusieurs événements retiendront l’attention des investisseurs au courant de l’été :

  • Conflit Ukraine-Russie (effets sur les prix du gaz, du pétrole et des grains)
  • Reprise de la pandémie de COVID-19 et confinement en Chine (effet sur les chaînes d’approvisionnement)
  • Hausses des taux directeurs en 2022 et peut-être baisse en 2023 selon Wall Street! Qui aura raison?
  • Résultats financiers du deuxième trimestre
  • Inflation élevée (8,1 % au Canada et 9,3 % aux États-Unis sur une base annuelle)

Dans son dernier discours, la Banque du Canada a dit prévoir une croissance du produit intérieur brut de 3,5 % en 2022, puis de 1,75 % en 2023. Il faudra attendre la fin de 2023 pour voir l’inflation retourner à 3 %, puis l’année 2024 pour un retour à la cible de 2 %. Les économistes du Mouvement Desjardins évaluent à 50 % le risque de récession au Canada et aux États-Unis. Les économistes américains divergent d’opinion sur les perspectives économiques. Un sondage de Bloomberg révèle que 12 % prédisent un atterrissage en douceur (« soft landing ») de l’économie américaine d’ici 24 mois. Le scénario d’un atterrissage en force sans récession (« hard landing but not a recession ») obtient un score de 40 %. Finalement, le scénario de récession prédomine à 48 %.

Une récession sans perte d’emploi, est-ce possible?

Aux États-Unis comme au Canada, les employeurs cherchent désespérément des travailleurs. Le nombre de postes à pourvoir atteint un niveau record. Au Canada, ce nombre frôle le million et les 10 millions au sud de la frontière. Ce qui nous ramène à l’énigmatique question d’une éventuelle récession n’entraînant pas une hausse du taux de chômage. Sommes-nous à l’aube d’un nouveau genre de récession?

À quand la reprise des marchés boursiers ?

Tout dépendra de l’inflation! Une diminution des taux d’inflation devrait favoriser le marché des actions, et l’automne devrait être, je l’espère, plus confortable. Est-ce le temps d’investir? À court terme, il peut y avoir encore des secousses selon les données économiques annoncées, mais sur un horizon de placement à moyen et à longs terme, ce sera bientôt un bon temps d’investir dans de bonnes sociétés de qualité.
Faut-il s’inquiéter des baisses des derniers mois? Rappelons-nous que la volatilité fait partie intégrante d’un cycle d’investissement, tout comme les récessions et les corrections. Il n’y a rien d’agréable à voir notre actif baisser, mais l’histoire nous démontre toutefois qu’il vaut mieux demeurer investi et maîtriser la patience, plutôt que de vendre et de réaliser des pertes en attente de jours meilleurs. Les mouvements à la hausse peuvent venir plus rapidement que prévu.

Bon été!

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