La réactivité inhabituelle et spectaculaire des autorités publiques a permis de préserver les acquis du passé, d’activer rapidement une sortie de crise et d’activer une reprise. « Les mesures sans précédent adoptées par les pouvoirs publics ont permis de préserver le tissu économique, les entreprises et l’emploi dans la plupart des économies avancées et dans certaines économies émergentes. Jamais dans l’histoire d’une crise, l’intervention des autorités n’avait été aussi rapide et efficace, que cela concerne la santé, la mise au point d’un vaccin en un temps record ou encore la sphère monétaire, budgétaire et financière. » (OCDE)
Au rythme actuel, les séquelles économiques de la pandémie dans les pays industrialisés pourraient être relativement limitées en fin d’année. Selon l’OCDE, plusieurs d’entre eux pourraient voir leur PIB retrouver le niveau d’avant la pandémie d’ici 2022.
L’Asie du Nord, les États-Unis et le Canada agiront de courroie de transmission pour l’économie mondiale sur un horizon de 12 à 18 mois. La réouverture des économies et la reprise du secteur des services, l’élan du commerce mondial et du secteur manufacturier, l’augmentation des heures travaillées, l’investissement et la consommation des ménages pourraient propulser l’activité économique au-delà de ces perspectives.
Les risques sont encore nombreux! Le COVID-19 et ses variants sont les deux principaux risques à ce scénario. Malgré les bonnes nouvelles concernant la vaccination, la pandémie n’est pas terminée. Même si nous savons quoi faire pour la freiner, une nouvelle vague pandémique verrait la reprise évoluer en dents de scie.
D’autres facteurs de risque dont les perspectives économiques en Chine, l’inflation et la normalisation des politiques publiques retiendront l’attention à court et moyen terme.
L’inflation, sujet de l’heure! En mai dernier, l’inflation, en glissement annuel, a touché 5 % aux États-Unis; un sommet inégalé depuis août 2008. Nous croyons que cela est temporaire et devrait diminuer au cours des prochains mois.
La Banque du Canada devrait donc pouvoir prolonger encore plusieurs mois le statu quo de ses taux directeurs. D’ici décembre, la Banque centrale américaine (FED) aura constaté suffisamment d’améliorations sur le marché du travail pour annoncer un ralentissement de l’assouplissement monétaire (QE) à partir de janvier.
Points à surveiller sur la relance de l’économie :
Malgré un contexte hors du commun, une sortie de pandémie, des mesures d’urgence qui devront s’estomper et un brin de complaisance de certains lots d’investisseurs, on maintient un positionnement modestement optimiste. Des fluctuations baissières à court terme devront être saisies afin d’ajouter un peu plus d’octane aux divers portefeuilles d’investissement.
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