La philanthropie et la planification financière

Beaucoup trop d’avantages pour s’en priver !

Un philanthrope est un individu qui cherche à améliorer le sort de ses semblables par des dons en argent et par la création ou le soutien d’oeuvres de charité. La philanthropie est l’un des champs de la planification financière les plus négligés, particulièrement au Québec. En effet, plusieurs études révèlent que les Québécois sont devancés dans une large mesure par les Américains et même par le reste des Canadiens au chapitre des élans de générosité. Cela serait dû, entre autres, à des différences sur le plan culturel et à des inégalités en ce qui a trait à l’aide de l’État et aux programmes sociaux.

Une fiscalité avantageuse

Beaucoup seront étonnés d’apprendre que les lois fiscales provinciales et fédérales prévoient des règles très avantageuses spécialement conçues pour les dons à des organismes de bienfaisance enregistrés. En effet, ces lois donnent droit à de généreux crédits d’impôt applicables à la fin de l’année ou au décès du donateur.

Stratégie du don planifié

L’un des grands concepts en planification financière est celui du « don planifié », qui consiste à prévoir des dons de bienfaisance du vivant du donateur ou à son décès tout en respectant ses volontés personnelles, familiales et philanthropiques, ainsi que ses obligations financières, successorales et fiscales. Un don reste un don, mais une stratégie bien planifiée peut réduire de beaucoup l’impôt à payer du donateur, ou permettre d’en multiplier les avantages. Un trop grand nombre de Québécois ignorent ces stratégies, et nous croyons qu’il s’agit probablement de la raison pour laquelle elles sont si peu appliquées.

Un exemple

  • Don en argent
  • Don d’assurance vie
  • Don de valeurs mobilières
  • Don de régimes enregistrés
  • Don de biens immobiliers
  • Don de biens écosensibles, artistiques ou culturels, etc.

Il devient alors possible de détourner une grande partie de l’impôt qui serait normalement envoyé aux gouvernements et de le remettre à un organisme ou à une oeuvre de charité de votre choix. De plus, il est souvent possible d’appliquer ces stratégies avec une grande souplesse, en cas de changement de vos dernières volontés. Alors, plutôt que d’envoyer des sommes importantes à l’impôt, pourquoi ne pas en faire profiter des causes qui vous sont chères ?

Consulter un spécialiste

Nous vous recommandons fortement de consulter un fiscaliste ou un comptable qui connaît ces stratégies pour évaluer si ces formes de dons seraient avantageuses pour vous.

Saviez-vous que...

  • En 2015, le crédit d’impôt pour don de bienfaisance peut atteindre un taux aussi élevé que 53 % du reçu d’impôt pour don (provincial et fédéral combinés) !
  • Pour les années 2013 à 2017, le gouvernement fédéral a instauré un super crédit d’impôt pour premier don qui permet d’ajouter un crédit d’impôt supplémentaire de 25 % pour les premiers 1 000 $ donnés.
  • Il n’y a aucun impôt à payer lorsque vous donnez à un organisme de bienfaisance enregistré des titres de valeurs mobilières ou des sommes détenues dans un régime enregistré. De plus, vous recevrez un reçu d’impôt pour la valeur du don, et ce montant sera admissible au crédit d’impôt pour dons de bienfaisance.

Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins (VMD) dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou tout autre titre mentionné au sein du présent document dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que VMD ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est ici exprimé. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au receveur du document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et besoins de placement.

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