Que nous réserve 2014 ? Quelle sera la meilleure stratégie ?

Bref résumé de l’année 2013

En 2013, sur le plan du rendement, les différentes catégories d’actif ont largement dépassé les attentes que nous avions au début de l’année, ce qui est vrai pour la majorité des indices boursiers à travers le monde. En effet, ces derniers ont obtenu d’excellents résultats l’an dernier. Par exemple, l’indice américain S&P 500 et le MSCI World, l’indice des pays développés, ont généré un rendement en dollars canadiens de 41,41% et de 36,19% respectivement. L’indice canadien S&P TSX, composé en grande partie de titres du secteur de l’énergie et des ressources, qui connaît une moins forte demande à ce stade-ci, a obtenu un rendement de 12,98%. Bien que l’ensemble des marchés boursiers ont très bien préformé en 2013, nous croyons que nous avons assisté à un rattrapage ou à l’élimination de l’escompte des titres sur les différents marchés, et ce, principalement en raison du redressement de la situation économique mondiale.

Le marché obligataire a quant à lui subi les contrecoups de la hausse des taux d’intérêt qui a débuté en milieu d’année, avec comme principale amorce l’annonce, par le gouvernement américain, de son intention de se retirer progressivement de ses achats massifs d’obligations à long terme, qui avaient pour effet de maintenir les taux d’intérêt à long terme artificiellement bas afin de stimuler l’économie. Cette annonce a entraîné une hausse de taux et une diminution de la valeur marchande des obligations, laquelle a fait descendre l’indice obligataire canadien à – 1,19% pour l’année 2013.

Et maintenant, que nous réserve 2014?

Bien qu’au moment d’écrire ces lignes les marchés boursiers font preuve de volatilité, nous croyons que, de façon générale, 2014 sera une année où, là encore, le marché des actions devrait l’emporter sur celui des obligations. Plusieurs facteurs soutiennent cette position.

D’abord, il y a l’amélioration, lente mais soutenue, de la conjoncture mondiale. En effet, la situation économique qui s’est stabilisée en Europe et qui poursuit sa croissance en Chine ainsi que l’entente budgétaire entre les républicains et les démocrates ont pour effet de redonner confiance aux investisseurs. De plus, le regain d’optimisme des consommateurs et des dirigeants d’entreprise, de même que des ratios cours-bénéfice qui continuent de se positionner dans une fourchette historique raisonnable, font en sorte que les prévisions pour les différents marchés boursiers varient de 6 à 10%, selon l’endroit où nous investissons sur la planète.

Cependant, le marché obligataire devrait continuer de battre de l’aile, en raison de la normalisation des taux amorcée en 2013 et qui devrait se poursuivre en 2014. Nous devons donc être très vigilants dans notre gestion des titres obligataires, afin de nous assurer de préserver le capital de cette catégorie d’actifs au cours des prochaines années. La détention directe des obligations et un suivi serré de la durée du portefeuille devraient attirer votre attention. De plus, les obligations de sociétés qui comportent des cotes de crédit de moins bonne qualité – et qui ont été largement utilisées au cours des dernières années en raison de coupons d’intérêt élevés – ont maintenant des primes de risque qui sont à des niveaux historiquement bas. Il convient donc de nous questionner sur la pertinence de conserver cette catégorie d’actif à ce stade-ci, compte tenu du plus grand risque et du maigre rendement additionnel que ce type de placement ajoutera au portefeuille au cours des prochaines années.

En terminant, bien que nous continuons de favoriser les actions par rapport aux obligations dans les portefeuilles pour 2014, il faut toujours garder à l’esprit qu’il faut d’abord et avant tout respecter la répartition d’actifs établie et sa tolérance au risque avant d’élaborer sa stratégie d’investissement finale.

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