À la mi-mars, la Réserve fédérale américaine (la Fed) a haussé son taux directeur pour la première fois depuis 2018. Cette récente hausse vise à contrer l’inflation mondiale à laquelle les économies de la planète sont confrontées. Des responsables de la Fed entrevoient d’ailleurs une accélération de l’inflation en 2022. D’autres hausses de taux sont donc envisageables. Au Canada, l’inflation continue de progresser.
Au Canada, l’inflation s’est chiffrée à 5,7 % en février 2022. C’est le deuxième mois consécutif où la hausse de l’inflation a été supérieure à 5 % et il s’agit de la plus forte hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC) depuis août 1991. Notons que l’augmentation des prix s’est avérée généralisée, ce qui a indéniablement exercé une pression sur le budget et le portefeuille des Canadiens. Les points suivants liés à l’inflation ont retenu notre attention :
Cela étant dit, soyez assurés que la protection de votre portefeuille contre l’inflation et l’érosion de votre pouvoir d’achat est notre priorité. En effet, « Votre plan personnalisé » est construit pour être en adéquation avec le coût de la vie à court terme et pour faire croître votre patrimoine financier à long terme. Loin de nous l’idée de banaliser la poussée inflationniste actuelle; permettez-nous de relativiser les choses : l’IPC annuel moyen en 2021 s’est chiffré à 3,4 % et, selon plusieurs, économistes, le prix du baril de pétrole devrait se stabiliser à 90 $ vers la deuxième moitié de 2022. Cela s’explique par le fait que le prix du brut a surtout augmenté à très court terme, les négociants étant disposés à payer une prime pour un approvisionnement immédiat. Les prix à moyen terme ont beaucoup moins augmenté, ce qui fait dire à certains que la hausse des prix actuelle est peu soutenable à long terme. Nous avons promptement rajusté nos stratégies de portefeuille et nous continuons de surveiller la situation de très près. Si des rajustements supplémentaires étaient nécessaires, nous n’hésiterions pas à prendre les mesures qui s’imposent en temps opportun.
Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a réalisé un gain de 3,84 % pour les trois premiers mois de l’année, tandis que les actions américaines ont affiché un rendement trimestriel combiné négatif de -5,33 %. Les actions des pays émergents ont, pour leur part, offert une contre-performance de -5,90 %. Règle générale, le premier trimestre a été très difficile pour la plupart des investisseurs obligataires.
Les points suivants ont retenu notre attention au premier trimestre de 2022 :
Toute chose étant égale par ailleurs, le trimestre a été difficile pour la plupart des investisseurs obligataires; le marché obligataire américain a connu son pire trimestre en 20 ans. À titre indicatif, le U.S. Treasury Bond Index a terminé le trimestre en recul de 5,50 %. Pour le 10+ Year Treasury Index, on parle d’un rendement négatif de 10,49 % pour la même période. Mentionnons que les TIPS (Treasury Inflation-Protected Securities), des produits obligataires conçus pour protéger les investisseurs contre l’inflation et ses contrecoups, ont somme toute été salutaires pour leurs porteurs, limitant les pertes à 2,44 % pour le trimestre.
Finalement, le trimestre aura de nouveau été le théâtre de fluctuations importantes des prix des commodités. Rappelez-vous que si on considère le fait que ces mêmes marchandises sont à la base de la totalité des biens consommables sur Terre, il n’est pas étonnant de constater des pressions sur les prix. Voici les principales variations de prix qui ont retenu notre attention :
Nous surveillons évidemment étroitement la situation et réviserons nos stratégies de portefeuille en conséquence, si besoin est. Notre conviction vis-à-vis du secteur de l’énergie demeure forte et, au vu des perspectives favorables qui y sont associées, nous avons pris la décision d’augmenter notre participation dans ce secteur. Nous sommes également optimistes quant aux perspectives du marché des actions canadiennes pour les 12 à 18 prochains mois, car les principaux secteurs de l’économie canadienne devraient réagir favorablement à la conjoncture actuelle.
De la volatilité sur les marchés est envisageable et les experts s’attendent à ce que la hausse des prix de l’énergie se poursuive en raison de l’invasion russe en Ukraine. Voici six règles de barre pour garder le cap pendant la tempête.
Les tensions géopolitiques et les guerres ont certes des effets néfastes sur les marchés à court terme, mais l’Histoire nous démontre qu’à moyen et à long terme, les répercussions sont négligeables. La volatilité présente des occasions, et notre équipe travaille d’arrache-pied à les saisir. À preuve, 100 000 $ investis sur le marché boursier américain en 1960 valaient plus de 49 millions de dollars à la fin de l’année 2021! Et des guerres, des conflits et des événements défavorables, il y en a eu beaucoup depuis 1960… Voici donc six règles de barre pour garder le cap malgré la tempête :
La situation en Ukraine est déplorable à tous les égards et nous suivons assidûment l’évolution du conflit et son incidence sur les marchés. Pour l’instant, il n’y a aucune raison de changer notre plan de match. Nous souhaitons d’ailleurs ardemment que les présentes hostilités cessent immédiatement et sommes de tout cœur avec la population ukrainienne; les pertes humaines et les destructions insensées auxquelles nous assistons sont une réelle tragédie et sont le fruit d’un acte de guerre condamnable. Comme toujours, nous demeurons à votre disposition en tout temps et vous remercions de votre confiance.
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