Une année qui passera à l’histoire

On ne s’y attendait pas, comme quoi le marché nous réserve toujours des surprises ! Certains investisseurs qui ont adopté une stratégie plus défensive en début d’année parce qu’ils craignaient l’implosion du marché américain ont manqué une occasion unique de s’enrichir. Le S&P 500 a livré une performance de 28 %, porté par les titres technologiques. Le marché canadien a également bien profité avec une croissance de 23 %. De notre côté, notre position sur des titres de qualité ayant une bonne croissance des bénéfices nous a permis de livrer une performance de 30 % dans notre portefeuille de croissance. Cette année passera à l’histoire pour notre gestion de portefeuille.

La question qui nous vient à l’esprit est de savoir si on peut répéter cet exploit en 2025. Les chances sont très minces de voir une deuxième année consécutive de rendement aussi fort. On s’attend au mieux à une consolidation de nos acquis pour 2025. Notre défi sera de conserver cette avance en se préparant à un marché qui sera plus volatil. Notre inquiétude est liée à l’évaluation moyenne du S&P 500 sur les profits anticipés (FC/B), qui est de 22 fois alors que ce taux est normalement plutôt aux alentours de 17 fois. Que feriez-vous si l’on vous offrait une obligation à 10 % pour 30 ans par rapport à un indice boursier qui historiquement a livré 10,70 % depuis 30 ans ? C’est le risque actuel d’investir dans des indices qui se négocient à de forts multiples alors que les taux d’intérêt à long terme sont dans un environnement haussier. La gestion en titres plutôt qu’en FNB indiciels prend tout son sens dans ce contexte.

Nous avons conscience du risque inflationniste des politiques protectionnistes du nouveau gouvernement américain. C’est pourquoi nous nous tournons graduellement vers des titres avec une bonne croissance des bénéfices, mais qui se négocient à des niveaux plus raisonnables de 14 fois le FC/B. Johnson & Johnson fait certes moins la nouvelle que NVDIA, mais rappelons-nous que de 2000 à 2007, cette société a réalisé un rendement annualisé de 7,1 %. Cisco (le NVDIA de l’époque) a généré -1,4 % annualisé durant cette même période.

François, Frédéric, Renée-Claude et Jean-Michel

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