Réflexion Octobre 2018 - Commentaires sur les marchés

Le point saillant du dernier trimestre est certainement la ratification in extremis d’un nouvel accord commercial avec les Américains. Après plusieurs mois de négociations, le Canada, les États-Unis et le Mexique ont finalement convenu d’une refonte de l’ALÉNA, désormais connu sous le nom d’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC).

La ratification de ce nouvel accord étant maintenant chose faite, les investisseurs peuvent enfin pousser un soupir de soulagement, car cette entente a mis fin à 13 mois d’incertitude et de négociations houleuses. C’est donc le retour à la normale pour les investisseurs et les sociétés, même si certains secteurs pourraient être secoués, notamment l’industrie laitière. En effet, plus de produits laitiers en provenance des États-Unis seront maintenant autorisés à franchir la frontière à l’abri des tarifs douaniers.

D’après bon nombre d’experts, la question qui se pose est de savoir si l’AEUMC marque le début d’une nouvelle ère commerciale entre les États-Unis et les autres pays. L’Europe et les États-Unis devraient parvenir à une entente incessamment, mais la Maison-Blanche ne semble pas vouloir se presser pour régler ses différends avec la Chine. De par son statut de puissance économique, la Chine demeure un problème d’envergure pour les Américains, avec son lot de difficultés particulières. La protection de la propriété intellectuelle, par exemple, est source de litige entre les deux pays. Cet élément était absent des discussions relatives à l’AEUMC.

La chose à retenir est que nos voisins du Sud souhaitent toujours conclure des accords. Avec l’AEUMC, ils ont tourné le dos au « libre-échange comme nous le connaissons », mais ouvert la porte à une économie gérée reposant sur un système de quotas. Souhaitons que les politiciens britanniques prennent acte de cet accord et constatent qu’il est possible de conclure, avec ses voisins, des ententes susceptibles de favoriser toutes les parties intéressées.

Le résumé de nos lectures des différents analystes, économistes et prévisionnistes nous indique qu’une récession est peu probable avant 2020. Nous vivons présentement le cycle d’investissement le plus long de l’histoire. La volatilité des dernières semaines nous incite à vous inviter à une relecture de notre Réflexion du mois d’avril dernier, dont nous en avions fait le thème.

* Quelques statistiques (Schwab Center)

  • Dans les marchés boursiers, les corrections reviennent périodiquement et sont normales.
  • Personne ne peut prédire avec constance les baisses et les hausses du marché.
  • Le rendement du marché n’est pas linéaire. Le rendement total annualisé de l’indice S&P 500 pour la période 1995-2015 (20 ans) a été de 8,2 %. Si l’on exclut les 10 meilleures journées, il n’est plus que de 4,5 %, et de seulement 2,1 % si l’on exclut les 20 meilleures journées.

« Le marché boursier est le meilleur instrument pour transférer la richesse des impatients vers les patients. »

— W. Buffett

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