En ce début d’année 2016, nous trouvions pertinent de vous rappeler qu’un des éléments incontournables d’une bonne planification financière est le recours aux stratégies faisant appel aux régimes enregistrés.
Vous aurez deviné que nous référons ici au REER et au CELI. Rappelez-vous que pour cotiser au REER, vous devez avoir des droits de cotisation, lesquels s’acquièrent annuellement selon le revenu admissible que vous avez gagné l’année précédente, et ce, peu importe votre âge. Les gouvernements ont de plus pris soin de fixer des plafonds de cotisation, à ne pas dépasser; qui plus est, vos droits (de cotisation) peuvent aussi être réduits si vous cotisez, par exemple, à un fonds de pension privé. Finalement, l’âge maximal pour cotiser à votre REER est de 71 ans.
Notez que l’un des principaux facteurs d’enrichissement du REER demeure la déductibilité des cotisations effectuées. À l’instar du CELI, le REER permet d’accumuler des sommes à l’abri de l’impôt, ce qui représente un atout exponentiel indéniable étant donné la non-imposition des rendements générés.
Le CELI, quant à lui, est offert depuis le 1er janvier 2009, et vous devez être âgé d’au moins 18 ans pour y cotiser. Tout comme le REER, il s’agit d’un régime enregistré dans lequel vous pouvez investir, chaque année, à l’abri de l’impôt, un montant déterminé par le gouvernement, sans toutefois obtenir de déduction fiscale.
Comment choisir entre ces deux régimes, vous demandez-vous ? C’est simple, il vous suffit d’identifier votre objectif financier. En effet, si vous souhaitez, par exemple, vous assurer une retraite confortable, le régime de prédilection sera alors le REER, car en étant moins accessible que le CELI, il permet une meilleure planification à long terme. En sachant que vous serez chaque fois fortement imposé, il est effectivement beaucoup moins alléchant de retirer des sommes de votre REER.
Vous vous tournerez vers le CELI si vous accordez moins d’importance à l’impact fiscal, notamment si vous êtes un jeune ou un contribuable à faible revenu. Cet argument ne tient toutefois pas compte du caractère à long terme de l’objectif à atteindre. Vous choisirez aussi le CELI si vous prévoyez avoir besoin à court terme des sommes cotisées.
Il existe pour ces deux régimes une vaste gamme de placements pour faire croître votre portefeuille. En conclusion, il ne s’agit pas de déterminer lequel, parmi ces deux régimes, est le meilleur, mais bien d’identifier votre objectif de placement. Une fois celui-ci connu, vous verrez, il vous sera facile de faire un choix.
Bonne réflexion !
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